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GUYTON DE MORVEAU, Louis-Bernard

PLAIDOYERS SUR PLUSIEURS QUESTIONS IMPORTANTES DE DROIT CANONIQUE ET CIVIL, avec la note des arrêts rendus dans les procès où elles ont été agitées ; par M. Guyton de Morveau, Avocat-Général honoraire au Parlement de Bourgogne.

A Dijon, chez Mailly, Libraire, place St Fiacre et à Paris chez Théophile Barrois, 1785

1 fort volume in-4 (27,5 x 21,5 cm), cartonnage de l'époque plein papier dominoté, non rogné. XXXVI-677-(2) pages. Complet. Quelques légères usures au cartonnage qui reste superbe et solide (papier du dos mité, usagé, pièce de titre manuscrite de l'époque).

ÉDITION ORIGINALE.

Cet imposant volume se divise en 2 parties. La première partie contient 16 plaidoyers sur les matières bénéficiaires. La seconde partie contient 8 plaidoyers sur les testaments et donations. On trouve au début un Discours prononcé par Guyton de Morveau à l'ouverture des Audiences du Parlement de Bourgogne, le 14 novembre 1782 sur ce sujet : La Bonhommie assure plus de bonheur et de succès que les qualités les plus brillantes. Plusieurs plaidoyers concernent des affaires de la région Bourgogne (Avallon, Dijon, Châlons, Curgy, etc.).

Louis-Bernard Guyton de Morveau (1737-1816) est plus connu comme chimiste que comme avocat même si c'est dans cette profession qu'il exerça de 1762 à 1782. En 1782, il se démit de ses fonctions pour se consacrer à la chimie, à laquelle il s'était intéressé dès les années 1760. Guyton fut l'un des premiers à affirmer que l'acier diffère du fer par la présence de carbone dans sa structure. Il améliora aussi la production de la poudre à canon, et fut le premier à utiliser le chlore et l'acide chlorhydrique comme désinfectants. Ce fut aussi l'un des premiers aéronautes ; il effectua des vols en 1784. Il contribua à organiser les premières forces aériennes – la Compagnie révolutionnaire d'aérostiers de France –, dont les aéronautes de reconnaissance aidèrent les forces françaises dans plusieurs batailles des années 1790. Il mourut à Paris le 2 janvier 1816. Il eut également une activité politiques durant la période révolutionnaire. Procureur général syndic du département de la Côte-d'Or en 1790, il est élu député à l'Assemblée législative en 1791. Réélu à la Convention nationale par le département de la Côte-d'Or, il entre le 6 avril 1793 au Comité de salut public. Il participa à la création du Calendrier républicain. Le 3 mars 1798, Guyton, qui aux Élections législatives françaises de 1798, n'a pas été réélu au Conseil des Cinq-Cents, est nommé directeur par intérim de l'École polytechnique pour remplacer Monge, parti en Égypte avec Bonaparte.

BEL EXEMPLAIRE DANS SON RARE CARTONNAGE DE L’ÉPOQUE DE PAPIER DOMINOTÉ.

Les Plaidoyers de Guyton de Morveau (1785).

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