Les Oeuvres de Pierre de Ronsard. A Paris, chez Mathurin Henault, 1629. A Paris, chez Samuel Tbout et Rolin Baraigne, 1630. A Paris, chez Nicolas Buon, 1617 (pour les tomes 7 et 8). Ensemble complet des 11 tomes reliés en 5 volumes petit in-12. Reliure plein maroquin à petit grain du milieu du XIXe siècle. Bel exemplaire très frais de la Quinzième et dernière édition collective.
RONSARD (Pierre de)
Les Oeuvres de Pierre de Ronsard, Gentil-homme Vandomois, Prince des Poètes français. Revues et augmentées.
A Paris, chez Mathurin Henault, 1629 (premier volume)
Les Odes de P. de Ronsard, Gentil-homme Vandomois. Au Roy Henry II. de ce nom. Commentées par N. Richelet, parisien. Tome deuxième (des Oeuvres).
A Paris, chez Samuel Tbout et Rolin Baraigne, 1630 (deuxième volume)
Les Quatre Premiers Livres de la Franciade. Au Roy très chrétien Charles IX. de ce nom. Par P. de Ronsard, Gentil-homme Vandomois, Tome III.
A Paris, chez Samuel Tibout et Rolin Baraigne, 1630 (troisième volume)
Le Bocage Royal de P. de Ronsard, Gentil-homme Vandomois. Dédié à Henry III. Roy de France et de Pologne. Tome IIII.
A Paris, chez Samuel Tibout et Rolin Baraigne, 1630 (troisième volume)
Les Eclogues et Mascarades de P. de Ronsard, Gentil-homme Vandomois. A la mémoire de très-illustre et très vertueux Prince français de France duc d'Anjou, fils et frère du Roy. Tome V
A Paris, chez Samuel Tibout et Rolin Baraigne, 1630 (troisième volume)
Les Elégies de P. de Ronsard, gentil-homme Vandomois. A très vertueux seigneur Anne duc de Joyeuse, pair et amiral de France, gouverneur de Normandie. Tome VI.
A Paris, chez Samuel Tibout et Rolin Baraigne, 1630 (troisième volume)
Les Hymnes de P. de Ronsard, Gentil-homme Vandomois. A très illustre Princesse Marguerite de France, duchesse de Savoie. Tome septième (des Oeuvres).
A Paris, chez Nicolas Buon, 1617 (quatrième volume)
Les Poèmes de P. de Ronsard, Gentil-homme Vandomois. Dédiés à très-haut et très-illustre et très-vertueuse Princesse Marie Stuart, Reine d'Ecosse. Tome huitième (des Oeuvres).
A Paris, chez Nicolas Buon, 1617 (quatrième volume)
Discours des Misères de ce Temps, par P. de Ronsard, Gentil-homme Vandomois. A Catherine de Médicis, reine mère des rois François II, Charles IX et Henri III. Tome IX (des Oeuvres).
A Paris, chez Samuel Tibout et Rolin Baraigne, 1630 (cinquième volume)
Les Epitaphes de divers sujets de P. de Ronsard, Gentil-homme Vandomois. Ensemble les derniers vers du même auteur, avec sa vie et son tombeau. Tome X (cinquième volume)
Recueil des Sonnets, Odes, Hymnes, Elégies et autres pièces retranchées aux éditions précédentes des oeuvres de P. de Ronsard Gentilhomme Vandomois. Avec quelques autres non imprimées ci-devant.
A Paris, chez Samuel Tibout et Rolin Baraigne, 1630 (cinquième volume)
Ensemble complet de 11 tomes reliés en 5 fort volumes petits in-12 (147 x 87 mm | Hauteur des marges : 143 mm. La pagination est la suivante : Premier volume qui contient le premier tome composé de (16)-680-(18) pages. Deuxième volume qui contient le deuxième tome composé de 917-(5). Troisième volume qui contient les tomes 3 à 6 composé de 724-(6) pages (pagination continue). Quatrième volume qui contient les tomes 7 et 8 composé de 855-(11) pages (pagination continue). Cinquième et dernier volume qui contient les tomes 9, 10 et (11) composé de 855-(11) pages (pagination continue). collationné complet.
Les tomes VII et VIII qui composent le quatrième volume sont de l'édition de 1617 à l'adresse de Nicolas Buon. Le format est identique, l'impression en caractères italiques comme les autres volumes, le texte est identique à l'édition de 1630 des autres volumes, mis à part les ornements typographiques et gravés, ainsi que la pagination, qui changent pour ces deux volumes.
Reliure homogène plein maroquin marron à petit grain, dos à nerfs ornés aux petits fers dorés, plats décorés d'un encadrement de filets dorés à la Du Seuil, roulette dorée en encadrement intérieur des plats, doublures et gardes de papier peigne, tranches dorées sur marbrure (reliures exécutées vers 1850-1860, étonnamment non signées mais de grande qualité d'exécution). Reliures fraîches. Intérieur très frais. Impression sur papier mince.
Quinzième et dernière édition collective des Oeuvres de Pierre de Ronsard (à l'exception des tomes 7 et 8 qui sont de l'édition de Nicolas Buon de 1617). Il n'y a pas de différences de texte entre les éditions de Nicolas Buon et celle de 1630, seules quelques pièces ont été retranchées ou ajoutées de l'une à l'autre.
Les frontispices gravés n'ont pas été reliés dans notre exemplaire. Portraits gravés sur bois de Ronsard et du roi Henri III (répétés).
Il faudra attendre l'édition de 1857-1867 en 8 volumes publiés dans la Bibliothèque Elzévirienne par les soins de Prosper Blanchemain pour avoir une nouvelle édition complète et annotée des Oeuvres de Pierre de Ronsard. Ronsard avait alors été oublié pendant plus de deux siècles.
Ronsard fut de son temps le Prince des poètes français. Né en septembre 1524 au château de la Possonnière, près du village de Couture-sur-Loir en Vendômois, il est mort le 27 décembre 1585 au prieuré Saint-Cosme de Tours. C'est un des poètes français les plus importants du XVIe siècle. « Prince des poètes et poète des princes », Pierre de Ronsard est une figure majeure de la littérature poétique de la Renaissance. Auteur d’une œuvre vaste qui, en plus de trente ans, s'est portée aussi bien sur la poésie engagée et officielle dans le contexte des guerres de Religion avec Les Hymnes et les Discours (1555-1564), que sur l’épopée avec La Franciade (1572) ou la poésie lyrique avec les recueils Les Odes (1550-1552) et des Amours (Les Amours de Cassandre, 1552 ; Continuation des amours, 1555 ; Sonnets pour Hélène, 1578). Imitant les auteurs antiques, Ronsard emploie d'abord les formes de l'ode (Mignonne, allons voir si la rose) et de l'hymne, considérées comme des formes majeures, mais il utilisera de plus en plus le sonnet transplanté en France par Clément Marot en 1536 en employant le décasyllabe (Mon dieu, mon dieu, que ma maistresse est belle !) comme le mètre « moderne » de l'alexandrin (Comme on voit sur la branche…). Il est à l'origine du mouvement qu'on appellera la Pléiade, avec son ami Joachim du Bellay, avec également Baïf, Dorat, Jodelle, Belleau et bien d'autres. Même s'il faut voir avant tout Ronsard comme un poète de Cour, il n'a jamais cessé de déclamé l'amour dans ses vers les plus tendres et parfois les plus légers. Le XVIIe siècle de Louis XIV et tout le XVIIIe siècle l'a laissé perdu dans les limbes. C'est le XIXe siècle qui le redécouvra ainsi que ses amis poètes de la Pléiade.
Références : Brunet, IV, 1375 ; Tchemerzine V, 492 ; Barbier-Mueller, II, n°38.
Bel exemplaire luxueusement relié au milieu du XIXe siècle de cette dernière édition publiée au XVIIe siècle.
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