Japon. Vers 1890. Yokohama shashin ou Album de 24 photographies tirées sur papier albuminé contrecollées sur carton. Cartons détachés.
[Japon. Yokohama shashin]
Yokohama shashin ou Album de 24 photographies tirées sur papier albuminé contrecollées sur carton (recto et verso), initialement montées en accordéon ici détachées les unes des autres, sous plats épais en bois laqué décoré (premier plat décoré devenu mat), peint à la main, avec incrustations d'ivoire (2 têtes de personnages féminins).
[Japon, Yokohama ?, vers 1890]
20 x 14,5 cm pour l'album. Tirages 13,5 x 8,7 cm. 24 tirages photographiques albuminés contrecollés (sur 12 cartons avec photographies recto et verso).
Beau coloris au pinceau à la main.
Dans cet album il y a 12 photographies de femmes ou jeunes filles dans diverses situations de la vie de tous les jours ou cérémonielle. Il y a sur l'autre face 12 photographies de lieux emblématiques du Japon (Tokyo, Miyajima, Nagasaki, Sakai, Karasaki, Enoshima, Yokohama, Nikko, Nezumijima, Island sea,
"Ces photographies – appelées Yokohama shashin car elles étaient proposées à Yokohama aux voyageurs à leur arrivée, marquèrent les esprits de l’époque pour la qualité exceptionnelle de leur mise en couleur. Elles sont un témoignage inestimable d’un Japon s’ouvrant alors au monde et riche d’un savoir-faire pictural unique. Dès la période Meiji, le Japon fut surnommé « the Land of Photography » et les photographies coloriées à la main étaient particulièrement appréciées en Occident. Produites pour les touristes, elles avaient alors bien plus de valeur que les estampes japonaises qui n’intéressaient guère la plupart des visiteurs." (Présentation de l'Exposition YOKOHAMA SHASHIN 横浜写真 LE JAPON MIS EN COULEUR, Claude Estèb, avril-juin 2022).
"Des centaines d’ateliers ont participé à cette aventure dont de nombreux restent encore anonymes. Les plus connus étant ceux de Kusakabe Kimbei, Yamamoto, Suzuki, Tamamura, Farsari, Ogawa et leurs précurseurs Felice Beato, Stillfried et Shimooka Renjô. Ces images ont largement circulé en Occident au XIXe siècle et forment une inspiration peu connue de l’iconographie du japonisme." (Maison de la culture du Japon à Paris).
Il y avait, selon les prix, des albums de 12, 24 ou 48 photographies, parfois plus, de divers formats.
Notre album contient comme à l'habitude pour ce genre d'albums, des photographies de paysages, scènes de la vie quotidienne (agriculture, école, fêtes), vues de villes (Tokyo, Kobé, Yokohama, Osaka, etc.) et des vues de femmes et filles en costumes (jeunes filles, geisha, cérémonies, etc.).
Album à restaurer, très bon état des photographies.