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Gabriello CHIABRERA (1552-1638)

 

Delle opere di Gabbriello Chiabrera in questa ultima impressione tutte in un corpo novellamente unite.

 

In Venezia [Venise], 1757. Presso Angiolo Geremia.

 

5 volumes in-12 (14.5 x 8cm) de XLIV pages (faux-titre, titre, au lecteur et vie de Chiabrera) – 313 pages ; 288 page ; 272 pages – 1 feuillet non chiffré (index) ; 4 feuillets non chiffrés (titre et au lecteur) – 278 pages – 1 feuillet non chiffré (index) & 4 feuillets non chiffrés (faux-titre, titre, au lecteur et index) – 256 pages – 2 feuillets non chiffrés (errata). Complet.

 

Reliure de l’époque en maroquin vert souple à dos lisse ornés de caissons et de fleurons dorés, pièces de titre et de tomaison en maroquin grenat, roulette d’encadrement dorée sur les plats, coupes guillochées, roulette intérieure dorée, tranches dorées sur marbrure. Excellent état, très frais. Quelques rares rousseurs claires. Quelques ombres aux reliures. Texte en italien.

 

Ce type de reliure en maroquin souple est des plus rares.

 

Rare édition des œuvres du grand poète et littérateur baroque italien Gabriello Chiabrera (1552-1638) appelé le Pindare italien.

 

Ses œuvres complètes avaient déjà été publiées à Rome en 1718, mais leur édition très incomplète avait reçu de nombreuses critiques, et l’imprimeur Angiolo Geremia en avait redonnée une édition corrigée en 1730, mais avec les 4 premiers volumes uniquement : notre édition est donc à préférer.

 

Les poésies lyriques de Gabriello Chiabrera, publiées en 3 parties à Gênes (1586, 1587, et 1588), ont été souvent réimprimées. Il a aussi composé des tragédies, des comédies, des poèmes épiques, des fables. On a publié en 1796 à Gênes des poésies inédites de Chiabrera.

 

Né à Savone en 1552, petite ville située sur le territoire de la République de Gênes, Gabriello Chiabrera passa son enfance et sa jeunesse à Rome, où il étudia auprès des Jésuites. Il s'intéressa surtout aux poètes grecs et latins, qu'il étudia avec ardeur. En 1576, suite à un duel interdit, il fut banni des États pontificaux et contraint de retourner à Savone. Impliqué dans un homicide en 1579, puis dans une rixe en 1581, il fut également chassé de sa ville natale.  En 1632 il s'installe dans une petite maison de campagne à Legino (Savone) nommé dans certaines de ses lettres. Chiabrera meurt le 14 octobre 1638 à Savone.

 

Il contracta une amitié particulière avec Marc-Antoine Muret. « Chiabrera ne fut pas, comme tant d'autres, un simple auditeur de l'humaniste français, mais un de ces disciples qu'un maître retrouve après les cours et reçoit dans son intimité. A ce moment, Chiabrera ne s'était peut-être pas encore donné la joie d'approfondir les secrets de l'art poétique, comme il allait le faire, un peu plus tard, à Savone, grâce aux loisirs d'une vie solitaire. Mais déjà, n'en doutons pas, son goût pour les beaux vers, voire sa vocation se manifestaient. Ses entretiens avec Muret portaient donc souvent sur la poésie. » (Gabriel Maugain, Ronsard en Italie, Les Belles Lettres, 1926, p. 114.).

 

Superbe exemplaire dans une fine reliure de l'époque en maroquin souple, condition des plus rares.

 

Exemplaire de très grande qualité, parfaitement conservé malgré la fragilité inhérente à ce type de reliure.

Delle opere di Gabbriello Chiabrera (1757) Superbe exemplaire en maroquin souple

4 000,00 €Prix
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