LA FAYETTE (Marie-Madeleine Pioche de La Vergne, comtesse de)
LA PRINCESSE DE CLÈVES.
Paris, Par la Compagnie des Libraires, 1725
4 parties en 1 volume in-12 (16,7 x 10 cm) de (6)-207, 1 feuillet blanc, 1 feuillet de titre (tome III), 210 pages.
Reliure de l'époque plein veau havane ganité, dos à nerfs orné, tranches mouchetées rouges. Coiffe supérieur restaurée. Fente sans gravité au mors inférieur sur 3 cm (solide). Dos légèrement frotté, dorures légèrement passées. Intérieur très frais. Complet.
NOUVELLE ÉDITION.
Ouvrage classique s'il en est, l'un des plus connus de la littérature française du XVIIe siècle, publié pour la première fois au printemps 1678. Ce roman historique passe pour souvent pour être un prototype du roman d'analyse psychologique. De 1655 à 1680, elle sera étroitement liée avec La Rochefoucauld (l’auteur des Maximes), dont elle dira : « M. de La Rochefoucauld m’a donné de l’esprit, mais j’ai réformé son cœur. » Leur fidèle et constante amitié fera écrire à Madame de Sévigné, leur amie à tous deux, au moment de la mort du duc de La Rochefoucauld : « ... rien ne pouvait être comparé à la confiance et aux charmes de leur amitié. ». La mort de La Rochefoucauld en 1680 puis du comte de La Fayette en 1683 la conduit à mener une vie sociale moins active dans ses dernières années. Elle s'est clairement retirée de la vie mondaine, afin de se préparer à la mort (25 mai 1693). Elle meurt à peine plus d'un mois après le comte de Bussy-Rabutin, cousin de la marquise de Sévigné.
Le roman prend pour cadre la vie à la Cour des Valois « dans les dernières années du règne de Henri Second », comme l'indique le narrateur dans les premières lignes du récit. Il peut donc être défini comme un roman historique, même s'il inaugure, par bien des aspects (souci de vraisemblance, construction rigoureuse, introspection des personnages) la tradition du roman d'analyse dont se réclamera une partie de la modernité. La Princesse de Clèves témoigne également du rôle important joué par les femmes en littérature et dans la vie culturelle du XVIIe siècle marquée par le courant de la préciosité. Madame de La Fayette avait fréquenté avant son mariage le salon de la marquise de Rambouillet et, comme son amie Madame de Sévigné, faisait partie du cercle littéraire de Madeleine de Scudéry, dont elle admirait les œuvres. Roman fondateur, La Princesse de Clèves est évoqué comme l’un des modèles littéraires qui ont inspiré Balzac, Raymond Radiguet ou même Jean Cocteau. (Wikipédia).
« L'autre jour, je m'amusais - on s'amuse comme on peut - à regarder le programme du concours d'attaché d'administration. Un sadique ou un imbécile avait mis dans le programme d'interroger les concurrents sur La Princesse de Clèves. Je ne sais pas si cela vous est arrivé de demander à la guichetière ce qu'elle pensait de La Princesse de Clèves. Imaginez un peu le spectacle ! » (Nicolas Sarkosy, Ministre de l'Intérieur, Candidat à l'élection présidentielle, 23 février 2006, Lyon, déclaration devant des fonctionnaires de l'Etat).
Les premières éditions de 1678 et 1689 sont très rares. Il existe une édition de 1704 et une autre de 1719 à la pagination strictement identique à celle de 1725, également donnée par une compagnie de 12 libraires dénommés au verso du premier titre. Cette édition de 1725 pourrait être une remise en vente de l'édition de 1719 avec de nouveaux titres. On trouve encore une édition en 1741, 1752, 1764, 1780, etc.
TRÈS BON EXEMPLAIRE DE CETTE ÉDITION PEU COMMUNE.
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