FORBERG (Fréd.-Ch.) - Alcide BONNEAU (traducteur)
MANUEL D'ÉROTOLOGIE CLASSIQUE (De Figuris Veneris) par Fréd.-Ch. Forberg. Texte Latin et traduction littérale par le Traducteur des Dialogues de Luisa Sigea (Alcide Bonneau).
Imprimé à cent exemplaires pour Isidore Liseux et ses amis, Paris, 1882. [Typographie Ch. Unsiger, Paris].
2 volumes in-8 (20,5 x 14 cm), XV-239-(1) et (2)-238-(1) pages. Belle impression sur papier vergé de Hollande.
Reliure triplée plein maroquin rouge vermillon poli et doublé bord à bord de maroquin rouge sang, gardes de de porc velours gris souris, triple gardes de papier crème, dos lisses, têtes poncées, autres tranches non rognées. Auteur, titre et millésime dorés au dos. (reliure moderne). La couverture du brochage du premier volume est conservée.
PREMIÈRE ET RARISSIME ÉDITION EN FRANÇAIS.
TIRAGE UNIQUE A 100 EXEMPLAIRES POUR ISIDORE LISEUX ET SES AMIS.
De la futution - De la pédication - De l'irrumation - De la masturbation - Des cunnilinges - Des tribades - Du coït avec les bêtes - Des postures spintriennes - Toutes les postures érotiques sont décrites dans ce livre encyclopédique traitant exclusivement de la physiologie de l'amour physique. Friedrich Karl Forberg, philosophe et philologue allemand, né à Meuselwitz, dans le duché de Saxe-Altenbourg le 30 août 1770 et mort à Hildburghausen le 1er janvier 1848 a laissé son nom attaché à deux écrits : Sur le développement du concept de religion et De Figuris Veneris.
Forberg avait produit un travail de philologue et de lexicographe, distribuant en huit parties les renseignements, les détails, les traits de satire qu’en trente années de lectures il avait su découvrir non seulement chez les poètes grecs et latins, mais aussi chez les historiens, les moralistes, les lexicographes anciens, et même chez quelques Pères de l'Église, comme Tertullien ou saint Grégoire de Nazianze. Dans par cette démarche, il peut être comparé au « fous littéraires » décrit par André Blavier. Les auteurs universitaires se montraient alors fort discrets sur de tels sujets : la futution, la pédication, l’irrumation, la masturbation, le cunnilingus, les tribades, les différentes formes de coït et autres positions sexuelles — tels sont les sujets minutieusement examinés par Forberg du seul point de vue de l’histoire littéraire classique ou néo-classique, en adjoignant aux écrivains de l’Antiquité un petit nombre de modernes dont Nicolas Chorier. Le traducteur Alcide Bonneau souligna que « dans chacun des chapitres, il a même trouvé à faire des subdivisions, comme le sujet le requérait, à noter des particularités, des individualités, et le contraste entre cet appareil scientifique et les facétieuses matières soumises aux lois rigoureuses de la déduction et de la démonstration, n’est pas ce qu’il y a de moins plaisant. Un grave savant d’outre-Rhin était peut-être seul capable d’avoir l’idée de classer ainsi par catégories, groupes, espèces, variétés, genres et sous-genres toutes les sortes connues de voluptés naturelles et extra-naturelles, d’après les auteurs les plus dignes de foi. » Forberg intervient en son nom dans de rares passages, tenant à marquer qu’il n’est, ici ou là, pas « homme à chercher de la gloriole en dévoilant les résultats d’expériences personnelles. » Au seuil de son chapitre sur la pédication, il précise qu’il est, quant à lui, « tout à fait étranger aux pratiques de ce genre. » Il laisse à ses lecteurs, aux « gens experts », le soin de décider s’il est vrai que « quiconque une fois a irrumé, ne peut plus s’en passer ». Le critique Pascal Pia remarqua en 1959 « qu’on ferait injure à Forberg en le considérant comme un Cosinus littéraire qui n’aurait su que par ouï-dire comment l’esprit vient aux filles. À la manière dont il parle de son ignorance des cas peu ordinaires, ou de “l’honnêteté des mentules de Cobourg”, nous ne saurions l’imaginer autrement que surveillant d’un regard en coin l’effet que ses propos font sur nous… ». (Source : Wikipedia)
Il est mentionné au bas des couvertures que cet ouvrage, imprimé dans les conditions légales pour l'éditeur et ses amis, ne doit pas être exposé aux étalages des libraires.
Chaque volume, paru à quelques mois d'intervalles, était vendu 60 francs or, soit 120 francs or pour l'ouvrage complet, somme énorme pour l'époque quand un livre courant vaut 1 franc !
CETTE ÉDITION PRIVÉE POUR BIBLIOPHILES AVERTIS EST TRÈS RARE DE PAR SON TIRAGE TRÈS RESTREINT A 100 EXEMPLAIRES SEULEMENT.
BEL EXEMPLAIRE EN MAROQUIN PLEIN DOUBLÉ.
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