Marcel Vertès (1895-1961)
S.l.n.n.n.d. [Paris, Paul Cotinaud, 1926]
Estampe originale érotique publiée en 1926 pour le portfolio intitulé "Entrée interdite au public"
Dimensions de la feuille : 27,5 x 21,5 cm
Dimensions du cuivre (cuvette visible) : 16,5 x 12 cm
Support : papier Japon mince (sous passe-partout de papier d'origine)
Tirage / Encre : bistre
Très belle estampe érotique par un artiste renommé.
Très bon état. Vendu nu. Estampe non encadrée, à encadrer. Idéal pour décoration raffinée d'un boudoir, chambre, bibliothèque, donjon, etc.
A propos du portfolio "Entrée interdite au public" : Ce rare portfolio reprend en héliogravure (on voit cependant le coup de planche - cuvette) des planches parues précédemment dans deux portfolio du même, à savoir "L'Heure exquise" (1920) qui contenait 20 pointes sèches originales (tirées à 200 ex.), et des planches du "Le pays à mon goût" (1921) qui contenait 12 planches.
Ces planches font parties des premières oeuvres érotiques de l'artiste d'origine hongroise. Après avoir été élève de Ferenczy aux Beaux-Arts de Budapest, Marcel Vertès a réalisé des affiches politiques durant la Première Guerre mondiale. S'exilant à la fin des hostilités, il a étudié à l'Académie Julian à Paris. Il s'est fait connaître en France dès le milieu des années 1920, en particulier pour ses lithographies et ses illustrations. Il publie L'heure exquise, série de gravures érotiques, puis Le pays à mon goût. Ses sujets de prédilection sont alors le cirque, les bals, et les bordels. Il illustra notamment Colette (Chéri) et Pierre Louÿs (Pybrac). Au début des années 1950, Marcel Vertès a joui d'une renommée de premier plan dans les cercles artistiques, justifiée par un talent souvent qualifié d'exceptionnel. Ses dessins se caractérisent par une grande économie de traits et de couleurs, et il réalise également des illustrations en noir et blanc. C'est à cette époque qu'il participe au film Moulin Rouge de John Huston en tant que costumier et chef décorateur. Il recevra deux Oscars pour ce film. Il s'installe de nouveau à Paris à la fin des années 1950 et y meurt en 1961.